La communauté internationale a considérablement renforcé sa pression mardi sur Kadhafi. La Libye a été suspendue du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Le Conseil de sécurité menace le pays de nouvelles sanctions. Le chef d'Etat libyen n'entend pas céder. Pourtant seuls Tripoli, Syrte et le sud du pays son encore sous sa gouverne. Il a été lâché qui plus est par Moscou. Pendant ce temps, les forces navales et aériennes américaines sont en plein déploiement autour du pays.
Soulignant le risque de réactions négatives du monde arabe, la France s'est distinguée des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, en mettant en avant la nécessité d'un feu vert de l'ONU pour créer une zone d'exclusion aérienne en Libye. L'ONU a lancé un «appel urgent» aux gouvernement pour une «évacuation humanitaire massive de dizaines de milliers de réfugiés» actuellement massés en Tunisie, près de la frontière libyenne. L'Italie a envoyé une mission.
En Tunisie, la démission des ministres proches de Ben Ali se poursuit. La création d'une Assemblée constituante est acceptée par le Premier ministre. A Tunis, la situation s'est relativement calmée : des magasins ont rouvert, d'autres tentaient de réparer leurs devantures endommagées par les violences du week-end ayant fait cinq morts.
En Tunisie, la démission des ministres proches de Ben Ali se poursuit. La création d'une Assemblée constituante est acceptée par le Premier ministre. A Tunis, la situation s'est relativement calmée : des magasins ont rouvert, d'autres tentaient de réparer leurs devantures endommagées par les violences du week-end ayant fait cinq morts.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire