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samedi 24 septembre 2011

Samir Feriani, une affaire tunisienne

L’ambiance est tendue dans la petite salle d’audience du Tribunal administratif militaire de Tunis, une vingtaine d’avocats bénévoles se sont réunis pour la cause d’un seul homme : Samir Feriani. Cet haut fonctionnaire est devenu depuis quelques mois, un symbole  en Tunisie. Emprisonné pour «atteinte à la sûreté de l’Etat» bien après le 14 janvier, sa mise en liberté est réclamée par tous les Tunisiens depuis. L’homme comparaissait jeudi 22 septembre devant ses juges assumant son droit de «dire la vérité aux Tunisiens».
Leila Feriani, l’épouse de l’inculpée, est fatiguée «c’est pénible, je n’en peux plus» a-t-elle répétée  lors d’un entretien mercredi 21 septembre, un jour avant l’ouverture d’un procès qui est devenu l’affaire de nombreux Tunisiens. Samir Feriani est devenu malgré lui un symbole après quatre mois passés à la prison de l’Aouina où était emprisonné Abderrahim Zouari ancien ministre du transport de Ben Ali et où séjourne Imed Trabelsi, neveu de Leila Trabelsi . Arrêté ou plutôt «enlevé» le dimanche 29 mai à quelques pas de son domicile, quelques jours après la parution dans le journal tunisien L’expert d’un article qui dénonçait les agissements de l’ancien régime sur les manifestations de Sidi Bouzid, sa famille et ses proches se battent pour sa libération.  «Nous le soutenons depuis le début, c’est un homme respecté qui n’a jamais fait de mal à personne» déclare sa voisine le jeudi 22 septembre dans la foule d’une cinquantaine de personnes venues assister au procès. A 8h30, beaucoup étaient déjà présents avec des pancartes et des banderoles.

mercredi 21 septembre 2011

Tunisie: combats à proximité de l'Algérie, 7 véhicules détruits par l'armée

TUNIS — Les affrontements se poursuivaient mercredi en début de soirée entre des unités de l'armée tunisienne et un groupe armé infiltré dans l'extrême sud tunisien à la frontière algérienne.
"Un hélicoptère a détruit sept véhicules sur neuf du convoi localisé par une patrouille aérienne de l'armée mercredi à 05H00 GMT" à Bir Znigra dans le sud désertique (80 km de la frontière tuniso-algérienne), a indiqué à l'AFP Haykel Bouzouita, porte-parole du ministère de la Défense.
Les neuf véhicules pourchassés sont équipés de batteries anti-aériennes,selon lui.
Les combats ont lieu dans une zone "rocailleuse accessible uniquement par voie aérienne" après que le convoi a été repéré par une patrouille aérienne de l'armée tunisienne.
Les intrus ont tiré les premiers sur l'hélicoptère. Aucune perte n'a été enregistrée côté tunisien, a précisé le ministère de la Défense tunisien.
Le groupe pourchassé était localisé en fin de journée de mercredi à 20 km de la frontière algérienne, selon le porte-parole de la Défense qui n'était pas en mesure de préciser l'origine de ces assaillants.

Tunisie: l'armée attaque un convoi

L'armée tunisienne a attaqué un convoi armé dans le sud désertique tunisien, près de la frontière algérienne, et les combats se poursuivaient aujourd'hui après 16H00 GMT, a indiqué le ministère de la Défense.

"Des unités terrestres de l'armée tunisienne et des hélicoptères de combat sont mobilisés" contre un groupe armé qui s'est infiltré aujourd'hui à bord de voitures tout-terrain dans le territoire tunisien à Bir Znigra dans la région de Kébili (extrême sud désertique) à 80 km de la frontière algérienne, a indiqué Haykel Bouzouita, porte-parole du ministère de la Défense.


Des unités de l'armée tunisienne ont ratissé "la zone désertique située sur les frontières tuniso-algériennes", a par ailleurs indiqué l'agence tunisienne TAP.

Tunisie/ Constituante : Le scrutin sera massivement supervisé par l’UE

Parmi les misions d’observation électorale qui superviseront le scrutin du 23 octobre 2011 pour l’élection de l’assemblée constituante, celle de l’Union européenne est certainement la plus étoffée. Selon le chef de cette mission, l’allemand Michael Mahler  qui s’exprimait, mercredi, lors d’une conférence de presse à Tunis, elle comprendra 150 observateurs, dont nombre d’entre eux sont déjà sur place.
La Mission d'Observation électorale de l'Union européenne, dont l’acronyme est  (MOE UE)  se compose d’une « Equipe cadre » de 10 experts originaires de 5 Etats membres de l'UE.  Elle est assistée par 54 Observateurs de Long Terme (OLT) et 66 Observateurs de Court Terme (OCT).
Les observateurs proviennent de 26 Etats membres de l'UE, ainsi que de la Norvège, de la Suisse et du Canada. Une formation commune leur est dispensée pendant 5 jours à leur arrivée à Tunis. Cette formation porte sur les spécificités politiques, électorales et culturelles de la Tunisie ainsi que sur l'utilisation du matériel nécessaire à l'observation.
Après leur formation, les observateurs rejoignent leurs circonscriptions par équipe de deux pour observer la précampagne et la campagne électorale - qui débute le 1er octobre -, le scrutin dans tout le pays, le décompte des voix, l'agrégation des résultats ainsi que le contentieux électoral et postélectoral.
Dans les 48 heures suivant le scrutin, la MOE UE effectue une déclaration préliminaire. Dans les deux mois qui suivent, un rapport final présente les conclusions de la mission avec d'éventuelles recommandations.
La MOE UE suit une méthodologie d'observation qui a été développée et perfectionnée par l'Union européenne à travers le monde depuis une vingtaine d'années.
Il s’agit de «  promouvoir la démocratie et les Droits de l'Homme dans un esprit de coopération avec les pays partenaires dont la Tunisie ».  C’est  un moyen d'accompagner ces pays dans l'organisation d'élections de qualité et de conforter la confiance des citoyens dans le processus électoral. Une MOE UE permet aussi d'évaluer l'état de développement démocratique du pays au moment de la mission.
Sur la base des comptes rendu des observateurs, l'équipe cadre analyse le processus par secteurs: électoral, politique, juridique, médiatique. Elle analyse le travail de l'administration électorale, le contexte politique et le suivi des questions liées à la campagne. Elle fournit aussi une analyse du processus juridique, suit l'évolution des contentieux, observe le comportement des médias dont elle analyse le rôle, avant, pendant et après la campagne électorale.
L'observation électorale internationale se fonde sur les principes de couverture totale, d'impartialité, de transparence et de professionnalisme, a rappelé le chef de la mission. L'objectif ultime est de rendre l'observation superflue en ancrant profondément la démocratie dans chaque pays grâce au développement des moyens au niveau national. Elle vise également à légitimer les processus électoraux si besoin est, à renforcer la confiance du public dans ceux-ci, à empêcher la fraude, à renforcer le respect pour les droits de l'homme et à contribuer à la résolution des conflits.
Il est à noter que la supervision des élection  du 23 octobre coûtera à l’UE quelque 3,2 millions d’Euros, selon une estimation budgétaire initiale.

Amnesty international appelle l’UE à prendre en charge les réfugiés africains venus de Libye

Amnesty International lance un nouvel appel et alerte les Etats membres de l’Union européenne sur la situation de milliers de réfugiés contraints de fuir la Libye et actuellement installés dans des camps de réfugiés en Tunisie et en Egypte. L’organisation de défense des droits de l’homme demande urgemment à l’UE de les prendre en charge.

Lorsque le conflit a éclaté en Libye, en février dernier, et selon les données publiées par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le pays comptait 11 000 réfugiés et demandeurs d’asile, originaires notamment de Côte d’Ivoire, d’Erythrée, d’Ethiopie, d’Irak, de Somalie et du Soudan. Contraints de fuir les combats, 5 000 d’entre eux sont actuellement abandonnés à leur sort dans le camp de réfugiés de Choucha, en Tunisie et au poste-frontière de Saloum, en Egypte où ils ont installé des tentes de fortune fabriquées à l’aide de couvertures et de bâches de plastique.
Réfugiés doublement
Contrairement à de nombreux migrants qui ont fuit les combats et qui ont pu, soit être rapatriés dans leur pays d’origine, soit quitter la Libye vers les pays limitrophes, les réfugiés, eux, ne pouvaient pas rentrer chez eux. Etant déjà une première fois réfugiés en Libye et obligés de fuir une deuxième fois, ils sont de fait, réfugiés doublement en Tunisie, en Egypte ou ailleurs. Vue la situation extrêmement difficile de la Tunisie et de l’Egypte, deux pays eux-mêmes confrontés à de grandes difficultés économiques, sociales et politiques, et qui de plus, ont déjà un très grand nombre d’étrangers en situation difficile sur leur territoire, tous ces réfugiés ne peuvent y être accueillis. La solution, pour eux, c’est leur réinstallation. Et c’est ce que demande, d’urgence, Amnesty International.
Pour l’instant, seul un petit nombre de pays à travers le monde ont mis en place des programmes de réinstallation des réfugiés. Il s’agit de l’Australie, du Canada et des Etats-Unis où un certain nombre d’entre eux ont été installés. Mais en ce qui concerne l’Union européenne, seuls huit Etats membres ont proposé un total de 700 places alors qu’il faudrait installer, dans le territoire de l’UE, quelques milliers de personnes.
Interrogé par RFI, Patrick de Louvin, directeur des actions France d’Amnesty International dénonce ce comportement de l’Union européenne.

Tunisie – Ajidoo.com lance un comparateur de programmes politiques




Les promoteurs du comparateur de prix Ajidoo.com annoncent, dans un communiqué, qu’ils élargissent leur champ d’action en s’intéressant à la sphère politique.

Mardi 20 septembre 2011 a, ainsi, été lancé un comparateur de programmes politiques dont l’objectif est d’éclairer le grand public sur les positions des partis et des indépendants, candidats à l’élection du 23 octobre.
On nous précise que ce « comparateur de programmes politiques n’oriente pas le public dans une quelconque direction. Il écarte toute subjectivité en mettant clairement les réponses des partis ou des listes indépendantes aux questions posées. ». Et que « les informations diffusées sur le site sont les positions officielles des partis et des indépendants, qui ont été sollicités par ajidoo.com sur la base d’un questionnaire (identique pour tous) ».
Une version arabe est en cours d’élaboration.

Responsables tunisiens et espagnols débattent d’une coopération dans le secteur touristique

Des experts et des responsables du tourisme espagnol ont pris part mardi 20 septembre 2011 à un débat sur la coopération tuniso-espagnole dans ce domaine. Un débat organisé dans le cadre d’un séminaire portant sur les politiques publiques du tourisme.

Hassen Ghenia chef de cabinet du ministre du Commerce et du Tourisme a rappelé en introduction de ce séminaire que ce débat fait écho à une recommandation issue de l'accord de coopération bilatérale dont la nouvelle version a été signée à Tunis en mai dernier à l'occasion de la visite du secrétaire d'Etat espagnol du Tourisme.

« La Tunisie est mue par la volonté de tirer le meilleur profit de sa coopération avec les grandes Nations touristiques d'autant plus que le tourisme tunisien s'est assigné aujourd'hui des objectifs ambitieux au cours des cinq prochaines années dont notamment huit milliards de dinars de recettes, dix millions de touristes et 70 millions de nuitées », a-t-il poursuivi.

Outre un éclairage sur le savoir-faire espagnol sur toutes les étapes de la chaîne hôtelière, ont été abordé la forte baisse du flux de touristes espagnol sur la destination Tunisie depuis 2007, une baisse qui s’est accéléré les huit premiers mois de 2011 (-82 %), ainsi que les similitudes entre l’industrie touristique des deux pays. Des similitudes tant au niveau des aspirations que des faiblesses, précise Hoarcio Diaz Del Barco sous directeur général de la coopération et la compétitivité touristique à l'institut du tourisme espagnol.

Pour les faiblesses il citera le caractère saisonnier de l'activité touristique, la dépendance à l'égard de certaine marchés émetteurs, la prédominance de la composante balnéaire et la qualité des services.
Pour être en phase avec les nouvelles valeurs de la consommation touristique, le responsable espagnol évoque la nécessité de poursuivre les efforts de diversification de l'offre, le rapprochement en direction du patrimoine, la formation du personnel et la maitrise des nouvelles technologies de l'information.

lundi 19 septembre 2011

El Consejo de Europa felicita a Túnez por avances de cara a las elecciones

La Asamblea Parlamentaria del Consejo de Europa (APCE) felicitó hoy a las autoridades tunecinas por haber elaborado "rápidamente" un marco jurídico para la celebración de "elecciones plurales" y por haber invitado a observadores internacionales.
La APCE envió a Túnez una misión pre-electoral de cara a los comicios que se celebrarán el próximo 23 de octubre, que aplaudió también la "diversidad de medios de comunicación" observada en el país y consideró que la legislación vigente relativa a la financiación de los partidos políticos se redactó con "buena fe".
No obstante, los enviados del Consejo de Europa al país norteafricano detectaron que el retraso en la elaboración de listas electorales con los ciudadanos tunecinos que residen en el extranjero puede constituir una fuente de "tensiones durante la campaña electoral".
Por ello, recomendó a los responsables políticos a "abstenerse de (utilizar) cualquier retórica agresiva, de presiones o de toda acción contraria a las normas europeas" para vivir unas "elecciones justas y democráticas".
Los comicios del 23 de octubre serán "las primeras elecciones libres desde la independencia de Túnez en 1956", recordó el Consejo de Europa.
La APCE enviará una delegación de 20 miembros para observar dichos comicios. 

dimanche 18 septembre 2011

Création à Tunis d'un nouveau bureau du réseau euro-méditerranéen des Droits de l'Homme


Un nouveau bureau du Réseau Euro- méditerranéen des Droits de l'Homme (REMDH) vient d'être créé à Tunis.

« L'installation d'une mission du REMDH en Tunisie vise à contribuer à la réussite de la transition démocratique dans ce pays » a indiqué, samedi, le directeur exécutif du réseau Marc Schade-Poulsen lors d'une conférence de presse. « la Tunisie est un pays clé dans la région euro- méditerranéenne » a-t-il relevé, faisant remarquer que sa transition démocratique a enregistré des progrès significatifs et se déroule dans la transparence ».

La réussite de la Tunisie dans sa transition démocratique est un espoir pour les autres pays comme la Syrie, la Libye et l'Egypte, a-t-il soutenu.

L'installation d'un bureau du réseau en Tunisie, a-t-il précisé, vise à soutenir la société civile et les défenseurs des droits de l'homme et à apporter toute l'assistance technique et matérielle au tissu associatif notamment dans les régions défavorisées. Le bureau de Tunis, a-t-il expliqué, sera une sorte d'interface entre les organisations de la société civile tunisienne et celles du pourtour méditerranéen qui aura pour mission d'assurer le suivi de l'évolution de la situation des droits de l'Homme en Tunisie (droit à l'éducation, au travail, au développement).

Créé en 1997, le REMDH compte plus de 80 membres représentant des organisations de défense des droits de l'homme, des institutions et des personnes situées dans une trentaine de pays de la région euro-méditerranéenne.

Tunisie: Européens et Américains se préparent au rendez-vous du 23 octobre

L’Union européenne et les Etats-Unis ont entamé les préparatifs en vue de dépêcher en Tunisie des missions d’observateurs pour surveiller le déroulement de la plus importante élection de l’histoire de la Tunisie.
Le compte à rebours pour l’élection de l’Assemblée constituante du 23 octobre 2011 a déjà commencé. L’élection la plus importante de l’histoire de la Tunisie aura lieu dans moins de deux mois. Les préparatifs battent leur plein, mais pas seulement en Tunisie. Les pays amis de la Tunisie, notamment ceux de l’Union européenne et les Etats-Unis, soucieux de voir les Tunisiens réussir ce challenge, s’activent eux aussi à mettre sur pied des missions d’observateurs pour suivre le déroulement de cette élection.
Côté européen, et suite à la décision du Haut Représentant/Vice-président de la Commission de déployer une Mission de l’Union européenne pour l’observation d’élection en Tunisie, la Commission européenne a lancé le processus de sélection des membres de l’équipe de base devant couvrir 10 postes (Observateur en chef adjoint, Analyste Politique/Pays, Analyste juridique, Analyste élection, Analyste Genre et Droits de l’Homme, Analyste Média, Responsable communication et sensibilisation, Observateur Coordinateur, Observateur Coordinateur adjoint et Statisticien). 
L’Union européenne entend recruter des observateurs ayant participé à au moins trois missions similaires, maîtrisant parfaitement le français à l’écrit et à l’oral –et si possible l’arabe-, et l’outil informatique, jouissant de capacités d’organisation et de management, et, d’une bonne santé physique.
Après un briefing et une session de formation de pré-déploiement le 12 septembre, l’équipe de base des observateurs débarquera le lendemain en Tunisie. Les Long Term Observers (LTO, Observateurs Long Terme) et les Short Term Observers (STO, Observateurs Court Terme) suivront une session de formation de pré-déploiement, respectivement du 19 au 21 septembre et du 15 au 17 octobre, à la fin de laquelle les deux groupes seront déployés et opèreront en Tunisie –jusqu’au 2 novembre pour le premier et au 27 octobre pour le second. Entre LTO (54) et STO (66), l’Union européenne compte déployer 120 observateurs.
Après le retour de son dernier membre, le 13 novembre, l’équipe de base se réunira le lendemain pour un débriefing. Un mois plus tard –à la mi-décembre- certains de ses membres reviendront en Tunisie pour présenter le rapport des observateurs européens.
Mais l’Union européenne est également engagée, à travers la Commission de Venise, dans la formation des Tunisiens à la conduite des différentes phases du processus. Parmi les bénéficiaires de cette action figurent les juges du Tribunal administratif dont un deuxième groupe de 65 suivra du 19 au 23 septembre –après un premier de 40 personnes, en juillet dernier- un séminaire de formation (financé par la Turquie) dans la gestion des litiges électoraux (validité des candidatures, respect des règles lors de la campagne électorale et les résultats de l’élection).
Les Américains ne sont pas en reste. Outre l’International Republican Institute (IRI), l’International Foundation for Electoral Systems (IFES), le National Democratic Institute –qui apportent à la Tunisie leur savoir-faire sur d’autres aspects du processus électoral; sondages pour le premier, conseil sur la mise en place de systèmes électoraux pour le second, et études pour le troisième-, les Etats-Unis –qui ont également convaincu des ONG de Pologne de mettre l’expérience de ce pays en matière de transition démocratique à la disposition des Tunisiens- seront également présents pour l’observation du déroulement de l’élection du 23 octobre, via le Carter Center. Ce centre, présidé par l’ancien président Jimmy Carter, se prépare en effet à déployer dans un premier temps 14 experts électoraux qui rencontreront les différents acteurs du processus électoral pour «évaluer l'administration électorale, l’enregistrement des électeurs, la campagne électorale, les opérations de vote, la tabulation des résultats, etc.» qui seront rejoints, à l’approche du scrutin, par un groupe de 40 «observateurs de court terme».