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mardi 8 mars 2011

La fin de la police politique tunisienne



Une étape importante sur le chemin de la démocratie en Tunisie vient d’être franchie : le nouveau gouvernement a annoncé hier la suppression de la police politique et de l’appareil de sécurité d’Etat, hérités de l’ère Ben Ali. Ces deux organismes, responsables d’actes de torture
Le ministère de l'Intérieur tunisien a annoncé aujourd'hui la suppression de la direction de la sûreté de l'Etat et de "toute forme d'organisation s'apparentant à la police politique".

Dans un communiqué, le ministère a annoncé un ensemble de mesures dont "la rupture définitive avec toute forme d'organisation s'apparentant à la police politique aussi bien au niveau de la structure, des missions ou des pratiques".

Il a également décidé de supprimer la direction de la sûreté de l'Etat" affirmant "l'engagement du ministère à appliquer la loi et à respecter les libertés et des droits civiques".

"Ces mesures pratiques, poursuit le texte, sont en symbiose avec les valeurs de la révolution, dans le souci de respecter la loi, dans le texte et dans la pratique, et en consécration du climat de confiance et de transparence dans la relation entre les services de sécurité et le citoyen". Elles "s'inscrivent dans le droit fil de la nouvelle approche des attributions du ministère de l'Intérieur et de la volonté de poursuivre l'action déjà entamée en vue de contribuer à la réalisation des attributs de la démocratie, de la dignité et de la liberté", conclut le communiqué officiel.


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