« Le respect mutuel doit être instauré entre les forces de l’ordre et les citoyens » a déclaré Chokri Aïssa, président de la direction sectorielle de l’habilitation des formateurs et entraîneurs auprès du ministère de l’Intérieur, lors de son intervention à la cellule de communication du vendredi 10 juin 2011 au siège du Premier ministère.
M. Aïssa a annoncé l’organisation par le ministère de l’Intérieur d’une session de formation en matière de communication, du 6 au 20 juin 2011, en vue d’améliorer le contact entre les agents de sécurité et les citoyens et de rétablir une ambiance de confiance et de respect mutuels.
En collaboration avec le PNUD, les forces de l’ordre poursuivent une formation spécifique en matière de droit de l’Homme avec entre autres la création de groupes de réflexion sur la criminalité, de cellules de gestion des crises et des stratégies antiviolences. Cette formation initie les agents de sécurité à mieux gérer les troubles et à apaiser les manifestations sans recourir à l’utilisation d’armes à feu. Il s’agit, selon lui, d’un choix irréversible. « En aucun cas, nous n’utiliserons nos armes contre les citoyens. Les droits de l’Homme est une vraie culture en soi et nous œuvrons pour nous aligner aux normes internationales des institutions des forces de l’ordre, par l’instauration de la charte de bonne conduite », a-t-il ajouté.
De son côté, Hichem Bayoudh, directeur général des affaires consulaires auprès du ministère des Affaires étrangère, a axé son intervention sur la participation des Tunisiens vivant à l’étranger aux prochaines élections de la Constituante. Il a précisé que près d’un Tunisien sur dix réside à l’étranger et qu’environ 85% de ces immigrés vivent au sein de la communauté européenne. Ces Tunisiens sont invités à se faire délivrer des CIN, afin de les utiliser pour les élections. Des bureaux consulaires ont déjà ouvert leurs portes depuis le début du mois de mai à Bonn, Nice, Lyon, Paris … Des mesures ont été prises en vue de faciliter les procédures administratives. La direction des affaires consulaires a, par ailleurs, tenu une réunion avec l’Instance Indépendante des élections afin de discuter des aspects organisationnels des élections aux centres consulaires.
Le directeur général de la concurrence et des recherches économiques, Khelifa Tounakty a pris la parole au nom du ministère du Commerce et de la Technologie, pour évoquer les préparatifs entrepris pour l’approvisionnement des citoyens durant la saison estivale et notamment le mois de Ramadhan, et d’assurer leurs besoins en produits alimentaires. Ces préparatifs garantissent, également, des quantités suffisantes en produits de base tels que le lait, les œufs … etc. Les stocks peuvent, selon lui, couvrir les 3 à 4 mois à venir. Les indicateurs économiques relatifs aux importations, exportations et couverture des besoins, sont plutôt positifs et ce, malgré les perturbations dans les récoltes, le transport et également l’énorme demande enregistrée aux camps des réfugiés au sud du pays.
Par ailleurs, M. Tounakty a mentionné l’affaire des containers bloqués au port de Rades, pour préciser qu’actuellement 500 containers, en majorité appartenant aux proches de l’ancien régime, sont en cours de déblocage.qui va se faire à condition que les commerçants concernés remplissent les conditions légales requises, que les produits en question ne soient pas nocifs et qu’ils répondent aux critères de contrôle. 176 containers ont déjà été régularisés. A une question à propos des hausses des prix de certains produits, il a répondu qu’il s’agit essentiellement des matériaux de construction qui ont vu une demande accrue à cause des constructions anarchiques de ces derniers temps.
Quant au ministère de l’Industrie et de la Technologie et notamment la direction des mines, représentée par son directeur général Romdhane Souid, l’importance du phosphate a été plus que jamais à l’ordre du jour. En effet, M. Souid a déclaré que le secteur est sinistré avec une baisse de la production de l’ordre de 73%. Le stock actuel en matière première est de zéro et le Groupe Chimique Tunisien n’est qu’à 50% de son activité. Les blocages des voies ferrées n’a fait qu’empirer les choses. La Tunisie s’est vue perdre certains de ses clients et le manque-à-gagner est estimé à 5 millions de dinars par jour !
Ceci étant, M. Souid a quand même annoncé la bonne nouvelle du lancement du projet « Sra Ouertane » dans la région du Kef qui pourra, peut-être, améliorer la situation dans ce secteur en difficulté.
Concernant les industries manufacturières, Kamel Oueslati a annoncé le lancement à partir d’aujourd’hui de trois complexes industriels à Sidi Bouzid, à Kasserine et au Kef. Ces nouveaux pôles industriels rentrent dans le cadre des incitations et aux encouragements des investissements dans les zones de développement régional prioritaires. Les projets produisent entre autres, les câbles, les briques, le papier et le lait, avec une importante création d’emplois dans ces régions longtemps négligées.
Le ministère du Plan et de la Coopération Internationale et, notamment, l’Agence de promotion des investissements extérieurs, à travers son directeur général, Noureddine Zekri, a rappelé, non sans amertume que 45 entreprises étrangères se sont déjà retirées du pays, entraînant la suppression de 3 000 postes d’emploi. Les investissements étrangers en Tunisie ont baissé, selon ses chiffres, de près de 25%. D’un autre côté, 33 nouvelles entreprises se son t installées en Tunisie et 66 autres entreprises déjà existantes ont procédé à des extensions de leurs projets. « Notre révolution a certainement attiré la sympathie de plusieurs investisseurs. On a eu la visite d’une soixantaine de délégations d’investisseurs étrangers sans compter, bien sûr, l’élan des investisseurs tunisiens vivant à l’étranger qui ont manifesté une grande motivation à investir dans le pays ». Un colloque a été, à ce titre, organisé sous le titre de « Nouvelle Tunisie, nouvelles opportunités », un colloque qui se tiendra dans les jours qui viennent et auquel prendront part 1000 participants, dont 150 étrangers.
M. Aïssa a annoncé l’organisation par le ministère de l’Intérieur d’une session de formation en matière de communication, du 6 au 20 juin 2011, en vue d’améliorer le contact entre les agents de sécurité et les citoyens et de rétablir une ambiance de confiance et de respect mutuels.
En collaboration avec le PNUD, les forces de l’ordre poursuivent une formation spécifique en matière de droit de l’Homme avec entre autres la création de groupes de réflexion sur la criminalité, de cellules de gestion des crises et des stratégies antiviolences. Cette formation initie les agents de sécurité à mieux gérer les troubles et à apaiser les manifestations sans recourir à l’utilisation d’armes à feu. Il s’agit, selon lui, d’un choix irréversible. « En aucun cas, nous n’utiliserons nos armes contre les citoyens. Les droits de l’Homme est une vraie culture en soi et nous œuvrons pour nous aligner aux normes internationales des institutions des forces de l’ordre, par l’instauration de la charte de bonne conduite », a-t-il ajouté.
De son côté, Hichem Bayoudh, directeur général des affaires consulaires auprès du ministère des Affaires étrangère, a axé son intervention sur la participation des Tunisiens vivant à l’étranger aux prochaines élections de la Constituante. Il a précisé que près d’un Tunisien sur dix réside à l’étranger et qu’environ 85% de ces immigrés vivent au sein de la communauté européenne. Ces Tunisiens sont invités à se faire délivrer des CIN, afin de les utiliser pour les élections. Des bureaux consulaires ont déjà ouvert leurs portes depuis le début du mois de mai à Bonn, Nice, Lyon, Paris … Des mesures ont été prises en vue de faciliter les procédures administratives. La direction des affaires consulaires a, par ailleurs, tenu une réunion avec l’Instance Indépendante des élections afin de discuter des aspects organisationnels des élections aux centres consulaires.
Le directeur général de la concurrence et des recherches économiques, Khelifa Tounakty a pris la parole au nom du ministère du Commerce et de la Technologie, pour évoquer les préparatifs entrepris pour l’approvisionnement des citoyens durant la saison estivale et notamment le mois de Ramadhan, et d’assurer leurs besoins en produits alimentaires. Ces préparatifs garantissent, également, des quantités suffisantes en produits de base tels que le lait, les œufs … etc. Les stocks peuvent, selon lui, couvrir les 3 à 4 mois à venir. Les indicateurs économiques relatifs aux importations, exportations et couverture des besoins, sont plutôt positifs et ce, malgré les perturbations dans les récoltes, le transport et également l’énorme demande enregistrée aux camps des réfugiés au sud du pays.
Par ailleurs, M. Tounakty a mentionné l’affaire des containers bloqués au port de Rades, pour préciser qu’actuellement 500 containers, en majorité appartenant aux proches de l’ancien régime, sont en cours de déblocage.qui va se faire à condition que les commerçants concernés remplissent les conditions légales requises, que les produits en question ne soient pas nocifs et qu’ils répondent aux critères de contrôle. 176 containers ont déjà été régularisés. A une question à propos des hausses des prix de certains produits, il a répondu qu’il s’agit essentiellement des matériaux de construction qui ont vu une demande accrue à cause des constructions anarchiques de ces derniers temps.
Quant au ministère de l’Industrie et de la Technologie et notamment la direction des mines, représentée par son directeur général Romdhane Souid, l’importance du phosphate a été plus que jamais à l’ordre du jour. En effet, M. Souid a déclaré que le secteur est sinistré avec une baisse de la production de l’ordre de 73%. Le stock actuel en matière première est de zéro et le Groupe Chimique Tunisien n’est qu’à 50% de son activité. Les blocages des voies ferrées n’a fait qu’empirer les choses. La Tunisie s’est vue perdre certains de ses clients et le manque-à-gagner est estimé à 5 millions de dinars par jour !
Ceci étant, M. Souid a quand même annoncé la bonne nouvelle du lancement du projet « Sra Ouertane » dans la région du Kef qui pourra, peut-être, améliorer la situation dans ce secteur en difficulté.
Concernant les industries manufacturières, Kamel Oueslati a annoncé le lancement à partir d’aujourd’hui de trois complexes industriels à Sidi Bouzid, à Kasserine et au Kef. Ces nouveaux pôles industriels rentrent dans le cadre des incitations et aux encouragements des investissements dans les zones de développement régional prioritaires. Les projets produisent entre autres, les câbles, les briques, le papier et le lait, avec une importante création d’emplois dans ces régions longtemps négligées.
Le ministère du Plan et de la Coopération Internationale et, notamment, l’Agence de promotion des investissements extérieurs, à travers son directeur général, Noureddine Zekri, a rappelé, non sans amertume que 45 entreprises étrangères se sont déjà retirées du pays, entraînant la suppression de 3 000 postes d’emploi. Les investissements étrangers en Tunisie ont baissé, selon ses chiffres, de près de 25%. D’un autre côté, 33 nouvelles entreprises se son t installées en Tunisie et 66 autres entreprises déjà existantes ont procédé à des extensions de leurs projets. « Notre révolution a certainement attiré la sympathie de plusieurs investisseurs. On a eu la visite d’une soixantaine de délégations d’investisseurs étrangers sans compter, bien sûr, l’élan des investisseurs tunisiens vivant à l’étranger qui ont manifesté une grande motivation à investir dans le pays ». Un colloque a été, à ce titre, organisé sous le titre de « Nouvelle Tunisie, nouvelles opportunités », un colloque qui se tiendra dans les jours qui viennent et auquel prendront part 1000 participants, dont 150 étrangers.
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