Paris, le 23 mars 2011 – Chaque jour, de nouveaux réfugiés arrivent aux frontières tunisiennes et égyptiennes. La majorité des arrivants sont des travailleurs migrants, employés en Libye avant que les violences n’éclatent dans le pays. Par ailleurs, parmi les nouveaux arrivants, nombreux sont ceux qui pourraient relever du mandat du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), et qui auraient besoin d’une protection internationale.
C’est notamment le cas des Somaliens, des Erythréens et de la plupart des Soudanais, dont beaucoup n’étaient pas recensés par le HCR en Libye.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, un grand nombre de réfugiés subsahariens bénéficiaires d’une protection internationale n’ont pas pu quitter la Libye. Cette situation nous amène à appuyer la démarche du Haut Commissaire António Guterres, qui a saisi le président de la Commission européenne et les Etats membres pour leur demander de trouver une solution à la situation des réfugiés fuyant la Libye, y compris par la réinstallation d’un certain nombre de réfugiés, au-delà des quotas déjà définis par les Etats membres.
« Nous demandons à l’Union européenne, aux Etats-Unis, au Canada, à l’Australie, aux Nations unies et aux agences internationales, de l’aide et la réinstallation »
Nous appelons la France à contribuer à cet effort au nom d’une double solidarité à exercer d’une part envers les personnes nécessitant une protection internationale, et d’autre part envers les jeunes démocraties tunisienne et égyptienne, qui ne sauraient supporter seules les conséquences d’une dégradation durable de la situation en Libye.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire