TUNISIA, Tunisia — En visite à Tunis, le candidat à la primaire socialiste en France, François Hollande, a qualifié mercredi de "frileuse" l'attitude de la France sur la question des immigrés clandestins tunisiens, "à l'heure où la Tunisie a démontré qu'elle était ouverte à l'accueil des centaines de milliers de réfugiés sur sa frontière".
Dans une déclaration rapportée par l'agence officielle TAP, au sortir d'une entrevue avec le premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi, M. Hollande a par ailleurs jugé que "le rendez-vous le plus important" pour la Tunisie est le sommet du G8 qui se tient jeudi et vendredi à Deauville.
M. Hollande prévoit que les pays les plus industrialisés de la planète apporteront "un plan détaillé de soutien à la Tunisie en vue de l'aider à surmonter les difficultés économiques et sociales dans un environnement régional difficile, en raison de la situation des réfugiés sur la frontière libyenne et du problème du chômage".
Lors d'une rencontre-débat avec des jeunes et des représentants de la société civile, François Hollande a "proposé que la dette tunisienne soit convertie sous forme de don par la communauté internationale".
"Si j'accède à la présidence de la République française, je m'efforcerai de faciliter les échanges culturelles et économiques entre les deux pays et à jeter les fondements d'une coopération d'égal à égal", a-t-il dit.
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