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vendredi 18 mars 2011

Pierre Lellouche en Tunisie pour renforcer le commerce bilatéral

Le secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur Pierre Lellouche a plaidé jeudi soir pour des "relations politiques et économiques les plus étroites possibles avec la Tunisie".
Arrivé jeudi avec une dizaine de chefs d'entreprise, M. Lellouche a indiqué à l'AFP être venu apporter "le soutien de la France" qui est "le premier avocat de la Tunisie dans l'Union européenne".
La France est le premier partenaire de la Tunisie, 1.250 entreprises y sont implantées, qui emploient environ 110.000 personnes. "Le climat est bon, nos entreprises veulent rester", a-t-il poursuivi.
Pour lui, l'instauration d'un état de droit est favorable aux affaires et est "dans l'intérêt de la transition", une allusion au système mafieux mis en place du temps du régime du président Ben Ali et du clan de son épouse.
Outre des visites de quelques sociétés françaises, le secrétaire d'Etat devait avoir un entretien vendredi avec le Premier ministre de transition Béji Caïd Essebsi.
La veille il avait rencontré les ministres du Développement économique, de l'Industrie et des Finances.
"Il s'agit de déterminer les moyens les plus concrets et immédiats d'accompagner la transition démocratique en cours" depuis la chute du président Ben Ali le 14 janvier, a-t-il expliqué.
Interrogé sur la position dominante de la France comme premier partenaire de la Tunisie, le secrétaire d'Etat a estimé que la relation commerciale bilatérale était "d'égal à égal".
"Notre dispositif d'accompagnement doit coller aux choix du gouvernement de transition", a encore dit Pierre Lellouche, qui dit être aussi venu "pour solder les problèmes qu'il y a pu avoir pendant la transition".
Alors que l'Italie est confrontée à un afflux très important de migrants tunisiens vers l'île de Lampedusa, Pierre Lellouche a par ailleurs estimé que "c'est en développant ce pays que l'on contrôlera les flux migratoires".
Il a de ce point de vue plaidé "pour un maximum de coopération en matière d'immigration légale et un maximum de fermeté concernant l'immigration illégale".
Concernant l'impact sur la Tunisie de la crise en Libye voisine, il a parlé de "répercussions immenses".
Sur le conflit lui-même et l'attitude de la communauté internationale face au régime du colonel Kadhafi, il a estimé que la France, très en pointe sur ce dossier, a eu "une attitude et une position plus morales que d'autres".

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