Amnesty International lance un nouvel appel et alerte les Etats membres de l’Union européenne sur la situation de milliers de réfugiés contraints de fuir la Libye et actuellement installés dans des camps de réfugiés en Tunisie et en Egypte. L’organisation de défense des droits de l’homme demande urgemment à l’UE de les prendre en charge.
Lorsque le conflit a éclaté en Libye, en février dernier, et selon les données publiées par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le pays comptait 11 000 réfugiés et demandeurs d’asile, originaires notamment de Côte d’Ivoire, d’Erythrée, d’Ethiopie, d’Irak, de Somalie et du Soudan. Contraints de fuir les combats, 5 000 d’entre eux sont actuellement abandonnés à leur sort dans le camp de réfugiés de Choucha, en Tunisie et au poste-frontière de Saloum, en Egypte où ils ont installé des tentes de fortune fabriquées à l’aide de couvertures et de bâches de plastique.
Réfugiés doublement
Contrairement à de nombreux migrants qui ont fuit les combats et qui ont pu, soit être rapatriés dans leur pays d’origine, soit quitter la Libye vers les pays limitrophes, les réfugiés, eux, ne pouvaient pas rentrer chez eux. Etant déjà une première fois réfugiés en Libye et obligés de fuir une deuxième fois, ils sont de fait, réfugiés doublement en Tunisie, en Egypte ou ailleurs. Vue la situation extrêmement difficile de la Tunisie et de l’Egypte, deux pays eux-mêmes confrontés à de grandes difficultés économiques, sociales et politiques, et qui de plus, ont déjà un très grand nombre d’étrangers en situation difficile sur leur territoire, tous ces réfugiés ne peuvent y être accueillis. La solution, pour eux, c’est leur réinstallation. Et c’est ce que demande, d’urgence, Amnesty International.
Pour l’instant, seul un petit nombre de pays à travers le monde ont mis en place des programmes de réinstallation des réfugiés. Il s’agit de l’Australie, du Canada et des Etats-Unis où un certain nombre d’entre eux ont été installés. Mais en ce qui concerne l’Union européenne, seuls huit Etats membres ont proposé un total de 700 places alors qu’il faudrait installer, dans le territoire de l’UE, quelques milliers de personnes.
Interrogé par RFI, Patrick de Louvin, directeur des actions France d’Amnesty International dénonce ce comportement de l’Union européenne.
Réfugiés doublement
Contrairement à de nombreux migrants qui ont fuit les combats et qui ont pu, soit être rapatriés dans leur pays d’origine, soit quitter la Libye vers les pays limitrophes, les réfugiés, eux, ne pouvaient pas rentrer chez eux. Etant déjà une première fois réfugiés en Libye et obligés de fuir une deuxième fois, ils sont de fait, réfugiés doublement en Tunisie, en Egypte ou ailleurs. Vue la situation extrêmement difficile de la Tunisie et de l’Egypte, deux pays eux-mêmes confrontés à de grandes difficultés économiques, sociales et politiques, et qui de plus, ont déjà un très grand nombre d’étrangers en situation difficile sur leur territoire, tous ces réfugiés ne peuvent y être accueillis. La solution, pour eux, c’est leur réinstallation. Et c’est ce que demande, d’urgence, Amnesty International.
Pour l’instant, seul un petit nombre de pays à travers le monde ont mis en place des programmes de réinstallation des réfugiés. Il s’agit de l’Australie, du Canada et des Etats-Unis où un certain nombre d’entre eux ont été installés. Mais en ce qui concerne l’Union européenne, seuls huit Etats membres ont proposé un total de 700 places alors qu’il faudrait installer, dans le territoire de l’UE, quelques milliers de personnes.
Interrogé par RFI, Patrick de Louvin, directeur des actions France d’Amnesty International dénonce ce comportement de l’Union européenne.
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