Les représentants d’Ennahdha ont déclaré hier qu’ils ‘vont réviser leur rapport avec la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution’ suite à un débat houleux concernant le projet de Décret-loi sur l’organisation de l’activité politique.
La réunion de cet après-midi du mercredi 22 juin 2011 de l’Instance sur la réglementation de l’activité politique n’était pas de tout repos pour le Professeur Iyadh Ben Achour. Ennahdha et le Parti démocratique progressiste (PDP) ont menacé à plusieurs reprises de quitter la séance plénière en réaction aux propos critiquant leurs pratiques politiques. Certains intervenants ont, en effet, accusé ces deux partis de ‘distribution d’argent’ dans les régions, ce qui serait ‘une manipulation de la volonté populaire’ et ‘un retour vers les anciennes pratiques de l’ancien régime’.
Ces accusations n’ont pas été digérées par les représentants d’Ennahdha et du PDP, qui n’ont pas accepté que de tels propos leur soient adressés par les membres de l’Instance, les qualifiant de purs mensonges. Leurs représentants n’ont d’ailleurs manqué aucune occasion pour contester ces accusations, sans pour autant donner un avis clair sur leur position concernant l’organisation de l’activité politique, notamment en matière de finances.
Ennahdha a d’ailleurs déclaré son mécontentement et annoncé qu’elle ‘va réviser sa position par rapport à l’instance’, ce qui a fait dire aux autres partis que ‘ce n’est pas normal qu’Ennahdha exige qu’on lui accorde un quasi-droit de véto’.
Loin de cette polémique, plusieurs membres de l’instance affirment que le projet de Décret-loi proposé par le comité des experts, ‘serait en mesure de pallier le désordre actuel concernant l’argent politique’. Dr Faouzi Charfi a insisté pendant la pause sur le fait que ‘la situation actuelle est en dehors de tout contrôle et ce n’est pas normal’. Il a précisé que ‘la Direction des affaires politiques est en train d’appliquer la réglementation en vigueur sur la création des partis mais pas en matière de financement de ces mêmes partis’. Il a rappelé que ‘la réglementation actuelle oblige les partis à déclarer dans la semaine tous les dons reçus’, en soulignant que ‘tous les partis ne respectent pas cette loi’. ‘Il est donc nécessaire de pallier cette défaillance en établissant un Décret-loi qui assure la traçabilité et la transparence de l’argent politique’.
Cet avis n’est, semble-t-il, pas partagé par les partis bénéficiaires de ce déficit de réglementation, notamment, Ennahdha et le PDP. Une réticence qui soulève des interrogations chez les observateurs, surtout qu’Ennahdha a affirmé par la voix de ses leaders que ‘son financement provient de contributions de ses adhérents à hauteur de 5 %’ et que le PDP a admis ‘avoir reçu des dons de la part d’hommes d’affaires’. ‘Le projet de Décret-loi n’interdit pas ces pratiques. Pourquoi le refusent-ils avec autant de vigueur ?’, s’interrogent les mêmes observateurs.
La réunion de cet après-midi du mercredi 22 juin 2011 de l’Instance sur la réglementation de l’activité politique n’était pas de tout repos pour le Professeur Iyadh Ben Achour. Ennahdha et le Parti démocratique progressiste (PDP) ont menacé à plusieurs reprises de quitter la séance plénière en réaction aux propos critiquant leurs pratiques politiques. Certains intervenants ont, en effet, accusé ces deux partis de ‘distribution d’argent’ dans les régions, ce qui serait ‘une manipulation de la volonté populaire’ et ‘un retour vers les anciennes pratiques de l’ancien régime’.
Ces accusations n’ont pas été digérées par les représentants d’Ennahdha et du PDP, qui n’ont pas accepté que de tels propos leur soient adressés par les membres de l’Instance, les qualifiant de purs mensonges. Leurs représentants n’ont d’ailleurs manqué aucune occasion pour contester ces accusations, sans pour autant donner un avis clair sur leur position concernant l’organisation de l’activité politique, notamment en matière de finances.
Ennahdha a d’ailleurs déclaré son mécontentement et annoncé qu’elle ‘va réviser sa position par rapport à l’instance’, ce qui a fait dire aux autres partis que ‘ce n’est pas normal qu’Ennahdha exige qu’on lui accorde un quasi-droit de véto’.
Loin de cette polémique, plusieurs membres de l’instance affirment que le projet de Décret-loi proposé par le comité des experts, ‘serait en mesure de pallier le désordre actuel concernant l’argent politique’. Dr Faouzi Charfi a insisté pendant la pause sur le fait que ‘la situation actuelle est en dehors de tout contrôle et ce n’est pas normal’. Il a précisé que ‘la Direction des affaires politiques est en train d’appliquer la réglementation en vigueur sur la création des partis mais pas en matière de financement de ces mêmes partis’. Il a rappelé que ‘la réglementation actuelle oblige les partis à déclarer dans la semaine tous les dons reçus’, en soulignant que ‘tous les partis ne respectent pas cette loi’. ‘Il est donc nécessaire de pallier cette défaillance en établissant un Décret-loi qui assure la traçabilité et la transparence de l’argent politique’.
Cet avis n’est, semble-t-il, pas partagé par les partis bénéficiaires de ce déficit de réglementation, notamment, Ennahdha et le PDP. Une réticence qui soulève des interrogations chez les observateurs, surtout qu’Ennahdha a affirmé par la voix de ses leaders que ‘son financement provient de contributions de ses adhérents à hauteur de 5 %’ et que le PDP a admis ‘avoir reçu des dons de la part d’hommes d’affaires’. ‘Le projet de Décret-loi n’interdit pas ces pratiques. Pourquoi le refusent-ils avec autant de vigueur ?’, s’interrogent les mêmes observateurs.
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